Au coeur de la Résistance à travers les arts
(actualisé le )
La classe de 3ème1 est engagée dans un projet intitulé "Célébrer la Résistance par les Arts" qui fait dialoguer enseignement musical, français et documentation, ancré dans le programme d’Histoire, à la croisée du parcours d’éducation artistique et culturelle et du parcours citoyen.
Préparés par l’étude de poèmes engagés de la seconde guerre mondiale en cours de Français avec Mme. Lyraud et celle de l’étude du chant des partisans en Musique avec M. Pruède, les élèves ont vécu le premier temps fort de ce parcours sur les traces de la Résistance, la veille des vacances d’hiver, en se rendant à la Fondation de Gaulle à Paris, à quelques jours de l’entrée de Missak et Mélinée Manouchian au Panthéon. Un détour par le Musée de la Légion d’honneur a offert une précieuse confrontation avec l’original du "Chant des partisans".
Deux élèves nous relatent leur expérience.
Cette visite, ayant pour thèmes « Célébrer La Résistance en musique » et la vie de Charles de Gaulle, avait pour objectifs d’approfondir nos connaissances des caractéristiques de la France pendant l’Occupation des Nazis durant la Seconde Guerre Mondiale, de nous apprendre ce que la musique a pu apporter à la Résistance, mais aussi de nous faire connaître l’influence de Charles de Gaulle et son héritage.
A l’écoute de chants engagés
Nous nous sommes d’abord rendus dans la salle de réunion de Gaulle où nous nous sommes séparés en groupes de deux à trois. Avec nos groupes, nous avons étudié les chants engagés « Il n’y a plus de tabac » et « La chanson des V ». Ces chants, non seulement parlaient de la situation de la France à l’époque en lien avec l’invasion des Nazis, mais aussi encourageaient les Français à résister, en usant de procédés littéraires et musicaux variés.
L’entrée dans un lieu chargé d’Histoire
Ensuite, nous sommes allés au deuxième étage de la fondation pour visiter le bureau de Charles de Gaulle. Dans cette pièce, nous avons pu observer de nombreux objets ayant tous appartenu à de Gaulle, comme ses livres ou ses cartes, pendant qu’un guide nous retraçait à partir de ces éléments son parcours et ses réussites.
Un temps créatif
Pour finir, nous sommes retournés à la salle de réunion pour écrire notre propre chant engagé en utilisant la structure du poème « Liberté » de Paul Eluard en utilisant au moins une contrainte poétique. Par exemple, l’utilisation d’une métaphore par strophe.
"Durant cette visite, j’ai eu l’opportunité d’enrichir mes connaissances sur la musique engagée, de Charles de Gaulle, et d’approfondir mon idée de ce qu’est la Résistance. J’ai appris que la musique pouvait donner de l’espoir, encourager à résister mais aussi transmettre des messages, comme le fait « La chanson des V ». J’ai découvert les grands événements de la vie de Charles de Gaulle, notamment son élection en tant que président de la République le 8 janvier 1959. Cette sortie a changé ma perception de la Résistance pendant la guerre. Grâce à ces chants encourageants et positifs, je vois la Résistance plus positivement que je ne la voyais originellement."
Une note finale pleine d’émotions
Au musée de la Légion d’honneur et des ordres de chevalerie, un guide nous a raconté l’histoire du "Chant des partisans", sa genèse et sa diffusion. Nous avons même pu voir la version originale de ce texte devant laquelle nous avons pu entonner ce chant. Pour clôturer cette sortie, j’ai eu l’occasion d’être interviewé, partageant ainsi mes impressions et expériences personnelles.
Avis de Sébastien :
"En conclusion, cette sortie à la Fondation Charles De Gaulle et au musée de la Légion d’honneur et des ordres de chevalerie a été une expérience mémorable. Les moments incluant la création de notre propre chant, laissant place à notre liberté d’expression et à la créativité offerte par la musique, et l’étude des chants engagés qui a révélé la puissance de la musique durant la guerre. Bien que la visite du bureau du Général De Gaulle n’aie pas été si impressionnante, la lecture des paroles des chants a captivé mon imagination. Dans l’ensemble, cette expérience a renforcé ma compréhension de l’Histoire de France et m’a montré l’impact émotionnel de la musique."
Avis de Jereme :
"Pendant cette expérience, j’ai moins aimé l’écriture de chants engagés. J’ai trouvé cela ennuyant car j’avais peu d’inspiration qui me venait pour écrire les vers. Ce que j’ai le plus aimé était la visite du bureau de Charles de Gaulle. En effet, j’ai adoré observer les vestiges, notamment les médailles, mais aussi écouter les histoires derrière eux. J’ai aussi beaucoup apprécié lorsque nous avons écouté les chants engagés, en particulier « Il n’y a plus de tabac ». M’imaginer à la place d’un résistant écoutant ces chants m’a apporté un nouveau regard sur celles et ceux qui ont résisté."
(D’après les comptes rendus de Jereme G. et Sébastien S. réalisés en cours de Français)