
L’Andalousie sur les planches ! Quand la section LCE Espagnol se rend au théâtre…
La casa de Bernada Alba : une histoire tragique

La casa de Bernada Alba est une pièce de théâtre qui a été écrite au XXe siècle par le poète et dramaturge Federico Garcia Lorca . Nous avons assisté à la représentation de cette œuvre au Téatre de la Clarté à Boulogne-Billancourt. Elle a été mise en scène par la compagnie du "Théatre du Héron", dont certains élèves avait déjà vu l’année précédente une adaptation théâtrale très réusssie du Don Quijotte.
La Casa de Bernarda Alba se déroule en Andalousie, au sud de l’Espagne au XIXe siècle. C’est l’histoire d’une femme Bernarda qui souhaite enfermer ses 5 filles pendant 8 ans, suite au deuil de son conjoint. Ses filles Angustias, Adela, Martirio, veulent sortir de la maison, elles se rebellent contre l’autorité de leur mère. Plusieurs conflits éclatent au sein du foyer, un triangle amoureux s’installe entre Adela, Angustias et Pepe El Romano le prétendant d’Angustias. Une compétition s’établit entre la plus grande et la plus jeune si bien que Adela, la plus jeune sœur, se donne la mort croyant que sa mère a tué son amant.
Une mise en scène originale qui revisite la pièce
La compagnie a apporté son style unique à cette mise en scène. Elle avait pour objectif de "mettre en valeur la poésie dramatique et de libérer la pièce du réalisme original". Des faits et des scènes, qui ne sont que décrits par des récits dans la pièce originale ont été montrés sur scène afin de révéler le monde fermé de la maison. La musique jouait un rôle fondamental avec une composition créée spécialement pour l’occasion par Paul Flush.
Concernant le choix des décors, des murs sur scène représentant cette maison étaient montés sur des roues afin de pouvoir modifier les espaces. Les fenêtres de la maison étaient les seules portes de sortie des jeunes filles car ces dernières sont enfermées. L’architecture rappelaient le style caractéristique de l’Andalousie avec la couleur blanche des maisons.
Les personnages n’étaient pas tous incarnés par des personnes certains étaient des marionnettes. Les personnages étaient vêtus de noir car ils sont en deuil et cela montrait aussi le poids des traditions. Selon les scènes la lumière changeait afin d’accentuer le jeu des acteurs.
Une expérience enrichissante
Nous avons beaucoup aimé cette pièce de théâtre car les faits représentés changent des éléments d’intrigue que nous connaissons dans le théâtre que nous avons étudié en cours de français. La pièce était difficile, la langue était parfois compliquée à comprendre, sans sous-titres, même si les sonorités nous plongeaient directement dans l’histoire et contribuaient au dépaysement. Néanmoins, nous avons apprécié la rébellion de certains personnages qui s’opposent à l’autorité de leur mère.
Plamedi, Maïlhy, Kaïs, Maxime, Romain (élèves de 3e de la section LCE Espagnol)